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( Offre se terminant le 30 juin 2024 )
Dans cette ode à l’arbre, Carmelle nous offre une vision lyrique de la vie de cet être majestueux. Elle exprime sa conviction profonde de l’importance du sensible, du vivant, dans nos vies, utilisant la structure de l’arbre et de la forêt comme véhicule en nous révélant une existence sensible figée dans cette structure immuable.
Son travail concentre notre attention sur la croissance végétale et la perfection esthétique présente dans la nature, tout en interrogeant les notions de traces, de temps et de mémoire.
Exprimer ce qui est invisible et pourtant si présent constitue pour elle une invitation à établir les liens entre l’homme et la nature et à les protéger pour l’avenir de notre planète.
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Au cœur des forêts boréales, soumises à des cycles saisonniers alternant croissance et repos, les arbres ajoutent chaque année une couche de bois à la périphérie de leur tronc. Ces marques temporelles, accumulées sur plusieurs décennies, voire plusieurs siècles, deviennent les témoins silencieux du temps qui passe.
Ces anneaux, tels des chapitres gravés dans leur essence, racontent une histoire détaillée de leur vécu, du cœur jusqu’à l’écorce, révélant les différentes couches de leur être : le duramen, l’aubier et le cambium. Ils captent le temps de manière similaire à une photographie, offrant une empreinte unique de notre histoire.
Pour la série Canopée, on retrouve les cernes de croissance. La forêt forme une vaste communauté reliée par le mycélium, la partie végétative souterraine des champignons constituée d’un réseau de filaments. Cette toile permet au monde végétal de communiquer entre espèces, de contribuer aux besoins de la collectivité et de se protéger mutuellement.
Cependant, ces cercles ne représentent pas le phénomène lui-même, mais plutôt sa trace, tout comme une représentation artistique d’un arbre sur une toile n’est pas l’arbre réel, mais une interprétation de la pensée de l’artiste.
Jacques Tassin, dans son ouvrage «Croire aux arbres», souligne qu’appréhender véritablement l’essence d’un arbre nécessite un retour à un état de perception plus intuitif, semblable à celui que nous avions dans notre enfance, et que nous avons souvent perdu avec le temps.
Enfant, Carmelle accompagnait son grand-père en forêt pour cueillir du thé des bois et écouter les arbres respirer. Ces souvenirs évoquent pour elle un lien intuitif avec la nature. Ces expériences sensorielles ont marqué ainsi le début d’une relation personnelle avec la forêt. Depuis ce moment, c’est une nécessité intérieure qui la guide à explorer et à renouer avec cet univers.
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Pièce maitresse de l’exposition, la série Boréale illustre le parcours de vie de l’arbre, une existence qui tout comme la nôtre est figée dans sa structure. Ces tableaux offrent une fenêtre sur l’invisible, le subtil, de la nature, révélant les empreintes identitaires façonnées par les saisons traversées dans l’espace et le temps. Les cernes de croissance
Autour de Boréale, gravite la série Canopée, réalisée d’impressions de pellicule d’acrylique sur papier où l’on retrouve ces mêmes anneaux de croissance, cette fois dans la canopée de la forêt, on y observe les familles et les liens racinaires des arbres.
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